Iv Tribulations Charnelles (2Ème Partie & Fin)
Allongés sur la couverture, Monsieur sur le ventre, sa chemise noire déboutonnée
je suis sage, à ses côtés.
Je me relève légèrement et entreprend timidement, de glisser ma main sous le fin tissu. Aucune réaction. Donc, je continue et progresse très doucement. Je me lève et enjambe son corps pour positionner mon fessier sur ses cuisses. Mes mains relèvent lentement sa chemise. Du bout des doigts, elles frôlent sa peau, montent jusquà sa nuque. Mes ongles la griffent imperceptiblement. Mes doigts effleurent son cou délicat, en appréciant la texture soyeuse. Mes phalanges étreignent son cou. Je malaxe sa chair pétrissant vaporeusement sa peau. Je prends le haut de ses épaules entre mes pouces et index. Japplique une technique masseuse en faisant rouler les muscles. Mes mains descendent. Elles longent les vertèbres et pincent la peau avec les pouces. Les autres doigts sétendent sur les côtes, en ronds de plus en plus larges. Monsieur ne dit rien, mais je sais quil se relaxe. Je sais quil aime ce moment de détente. Je poursuis mon cheminement alternant massages et caresses
dureté musculaire suivie de douceurs sensuelles Mes doigts agiles noublient aucune parcelle dépiderme. Jactive sérieusement le flux de délices que procure ce genre daction. Mes paumes écrasent agréablement, du moins je lespère (sourire)
ses reins en des petits cercles qui sagrandissent à chaque passage. Mes phalanges pianotent le bas du dos, telles une virtuosité qui enchante les oreilles. Sur sa peau, des frissons apparaissent, preuve de ma dextérité. Mais
toujours aucune réaction de sa part, pas un mot
jentrevois le haut de son sillon fessier. Il est là
à ma merci
et je vais pouvoir en profiter, cest si rare.
Dun coup sec, ma main sabat sur une de ses fesses. La réaction est immédiate. Son corps se tord sous moi. La surprise du geste fait que son torse se relève, néanmoins mon poids lui bloque les jambes. Monsieur essaye de mattr, mais ses bras volent dans le vide.
« Chipie !
ma douce et tendre chipie
» répète-t-il en appliquant ses larges mains sur mes lunes joufflues qui commence à rosir. Il me soulève et mattache aux accroches murales. Pieds et poings liés
je me retrouve écartelée en croix, ouverte et offerte à sa vue et pas quà elle. Monsieur tient un foulard. Il le lie sur mes yeux. Je suis aveugle. Jentends des bruits, des sons que jessaye de distinguer.
« Nooon, Monsieur, je vous en prie
» dis-je en murmurant dune petite voix pour lattendrir.
« Ha, ha, tu men pries
ma douce... alors, je vais exaucer ta prière ! » ricane-t-il en prenant à pleines mains
ma poitrine quil sait sensible. Il la malaxe et en pince les extrémités. Mes mamelons réagissent aussitôt. Il les serre de plus en plus fort, faisant tordre mon corps. Les fait rouler en les étirant longuement. Puis une morsure piquante mindique quil pose les pinces. Il les bouge vérifiant quelles nabîment pas les framboises gorgées qui saffermissent. Monsieur profite de la moindre occasion pour passer une main fugace sur mon entrejambe. Là, elle se plaque fortement sur ma vulve. Seul, son majeur longe ma fente moite en appuyant et vise lentrée de mon vagin.
Soudain, il mabandonne. Je reste quelques minutes comme seule. Aucun bruit. Que fait-il ?
Mes battements de mon cur glissent vers la chamade
Des coups résonnent à mes tempes
les jambes se font cotonneuses.
Jentends un grattement, une odeur de souffre
Tout à coup, une piqûre brûlante
une deuxième
Des sons inaudibles sortent de ma bouche béante. Cette chaleur pénètre mes chairs. Elle me procure une douceur enivrante, jouissive, mais criarde. Mes seins, mon ventre, mon nombril, mon pubis sont atteints. Une bouffée de chaleur menvahit. Mon corps se mit à tressaillir, à trembler. Ces pics de chaleur délicieux ne sont que la cire qui tombe en gouttelettes sur les parties sensibles de mon anatomie. Une euphorie sensuelle et très piquante samorce intérieurement.
Monsieur me parle doucement, très ca lmement dans l'oreille. je sens un grattement sur mon épiderme... su rmon ventre... des arabesques se forment. Je frémis au contact de cette dureté qu'il applique avec délicatesse.
« Tu es marqué par mon nom
ma tendre ! » souffle-t-il en continuant à dessiner sur mes chairs avec lextrémité dun bout de branche. Je sens un ptit picotement. Des griffures sur ma peau
Un tatouage éphémère dappartenance.
Lensemble de ces excitations me coupe la respiration. Une montée de plaisirs engendre une nacre de transpiration qui se répand sur tout le corps. La brillance de ma peau salée reflète toute lambiance de nos envies. Impalpables et pourtant si présent ce bonheur parfait. Monsieur aime pétrir mes chairs arrondies, tendres. Mon mont de vénus est renflé et propulse, en avant la vulve et facilite le cunnilingus.
Monsieur me détache délicatement. Je me laisse glisser lentement et merveilleusement sur son corps. Il mentoure de ses bras puissants
me porte sur la couverture à ras du sol. Je me love contre lui, ma tête sur son thorax. Tendrement, nous nous endormons, lun dans lautre
sereins.
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